exposé de latin
EXPOSÉ DE LATIN
L'ARMÉE ROMAINE
PLAN:
I-Qui est soldat ?
A-recrutement
B-hierarchie
II-L'armée en marche
A-equipement
B-Le camp
III-L'armée au combat
A-armes/machines
B-siège
C- tactiques
IV-jeux
V-bibliographie (sources)
I-Qui est soldat
A-recrutement
L’armée est professionnelle puisque les soldats s’engagent pour 16 ans, ce qui assure une armée nombreuse et permanente. Seuls les citoyens portent les armes selon l’idéal civis et miles. Les esclaves ne sont engagés dans l'armée qu'en cas d'urgence.
B-hiérarchie
Les soldats sont divisés en plusieurs grades:
CONSUL OU PRETEUR général en chef |
6 TRIBUNS MILITAIRES officiers supérieurs |
60 CENTURIONS officiers subalternes |
SOUS OFFICIERS |
TROUPE |
II-L'armée en marche
A-équipement
La cuirasse du légionnaire romain est composée de lamelles de fer articulées se portant au-dessus d'une courte tunique, et d'un casque en forme de bombe sans protection nasale mais avec des rabats sur les côtés pour protéger le bas du visage sans obstruer les oreilles ainsi que d'un protège-nuque (le modèle changera souvent, copiant par exemple un bon matériel de l'ennemi)
le légionnaire paie son propre équipement, selon sa richesse il aura donc un équipement plus ou moins efficace :
- Spiculum
Le spiculum est une lance romaine apparue tardivement qui a remplacé le pilum comme principale arme de jet. pilum et d'une arme similaire...
- Lance
La lance est un terme générique désignant une arme d'hast dotée d'un fer emmanché...légion romaine, des formations de piquiers en carrés au )....
- Spatha
l'épée longue romaine tardive, l'épée des grandes invasions et l'épée mérovingienne .La Spatha apparut dans l'armée romaine comme arme...
B-Déplacement
Les soldats peuvent parcourir jusqu'à 30 kilomètres par jour, ils marchent 6 à 7 heures par jours. Chaque soldat porte une partie du camp, qui est construit après la marche, la charge du soldat est de 40 kilogrammes.
Quand les soldats sont dans un pays étranger, des éclaireurs sont envoyés devant.
C-le camp
Contrairement à toutes les armées antiques, lorsque les légions de la Rome antique en campagne quittent la zone totalement sûre, elles construisent chaque soir un camp fortifié (castrum en latin, pluriel : castra). Cette habitude est très ancienne, et remonte peut-être aux réformes de Camille (Marius a plus tard codifié ces habitudes). Les soldats ne commencent à aménager le camp que lorsque le plan est entièrement matérialisé au sol par des fanions de couleur. Le fossé est creusé de façon à ce qu'un talus soit formé (agger). Il est stabilisé par des mottes de gazon. L’infanterie lourde creuse (3000 hommes), pendant que les troupes légères et la cavalerie montent la garde entre l'ennemi et le camp. Ces gardes débroussaillent également le glacis, de façon à empêcher une approche masquée de l’ennemi. Les branchages sont utilisés pour en faire des cervis, des pieux d’arrêt disposés sur le glacis, le fossé ou le talus.
III-L'armé en marche
A-armes/machines
Les romains donner l'assaut aux murs ennemis en construisant des rampes en terre (Agger) ou tout simplement en escaladant les murs, comme au cours du premier siège de la ville samnite de Silvium (306 av.J.-C.). Des soldats travaillant à la construction des rampes étaient protégés par des abris appelés vineae, qui étaient disposés de façon à former un long couloir. Des boucliers en osier (plutei) étaient utilisés pour protéger l'avant du couloir lors de sa construction. On utilisait parfois un autre engin de siège romain, ressemblant à la tortue grecque pour le remplissage des fossés, appelée musculus ( «petite souris»). Les béliers étaient également très répandus. Les légions romaines ont utilisé pour la première fois les tours de siège vers 200 av. J.-C.
B-siège
Quand lors d'une bataille, les ennemis se réfugient dans un camp fortifié, les Romains forment un blocus autour de celui-ci.
Un blocus consiste à former deux lignes autour du camp: la première sert à empêcher toute sortie de l'armée assiégée, et la deuxième sert à protéger les soldats des éventuelles attaques ennemis venant de l'extérieur.
C-tactiques
Quand les Romains font mouvement assez loin des ennemis il y a un ordre de marche (ordo agminis).
Lors d'un combat il y a les formations:
La tortue: cette formation était défensive. Elle s'utilisait lorsque l'ennemi tirait des flèches sur le régiment. Le premier rang de soldat avance leur bouclier et les autres hommes mettent leur bouclier à l'horizontale au-dessus d'eux.
La ligne: cette formation est plutôt défensive. Le principe est d'étirer en longueur le régiment afin de pouvoir défendre une large zone.
La colonne: cette formation est offensive. Le principe est de regrouper tous les soldats pour attaquer l'ennemi brutalement.
Le triangle: pour charger au petit trot, ou pour marcher en enfonçant les troupes de l’ennemi.
Le carré: pour la préparation, la revue de troupes, chaque cohorte se place en carré parfait. Cela sert aussi à supporter une charge dans les cas extrêmes (Yianua Aquam Kapiunt).
Voici la constitution d'une armée romaine:
Centurie |
100 hommes |
Manipule |
2 centuries |
Cohorte ( unité tactique) |
1-hastari 3 manipules 2-principes 3-triarii |
légion |
10 cohorte
|
La discipline dans l'armée était de fer et les séances d'entraînement longues et régulières. La rapidité, grâce à cet entraînement, grâce aux voies romaines et au transport maritime, a pu donner à l'empire un avantage tactique important. Rome a considéré vitales ses voies maritimes car d'une part la maîtrise des voies terrestres était beaucoup plus difficile à obtenir que la maîtrise des mers et dès lors, du moment où la mer est contrôlée, d'une part la survie des troupes est certaine, d'autre part Rome ne s'affame pas. Cela explique la rapidité de toutes les interventions contre les coups d’État qui menacent les liens Égypte-Rome ou Afrique-Rome, par conséquent maritimes. La grandeur de l'empire va également poser des problèmes, aussi le cursus publicus, service de poste impérial, souvent dirigé par les premiers bénéficiaires c'est-à-dire les militaires, est créé par Auguste.
Face aux ganrdes invasions et à la plus grande importance de la cavalerie, Rome a dû s'adapter en créant davantage de plus petites légions et en les éparpillant le long de ses frontières.
Les stratégies défensives romaines
ÉPOQUE |
DÉFENSE |
COMMANDEMENT |
République romaine509-27 av. J.-C. |
En avant : l’envahisseur est d’abord combattu sur un territoire allié ou neutre par une armée venue de Rome ou de la Péninsule |
Décentralisé : consuls et proconsuls commandent les armées expéditionnaires |
Haut-Empire 27 av. J.-C.-284 ap. |
Frontalière: les frontières sont surveillées par un cordon de légions et d’auxiliaires dans des forts et des tours, le long d’obstacles naturels, d’un mur ou d’une palissade (limes). Quelques expéditions de représailles en avant |
Centralisé : L’empire laisse aux Légats de légions le soin d’éteindre les incursions mineures mais intervint pour les campagnes d’envergure et distribue les légions sur les frontières |
Bas-Empire - Tétrarchie 284-324 |
Idem que pendant le Haut-Empire |
Décentralisé : L’empire est divisé en 4 théâtres d’opérations commandés par 4 généraux empereurs installés aux frontières. 1 Auguste et 1 César en Occident et en Orient |
Bas-Empire - Dominat 325-395 |
En profondeur : des gardes-frontières signalent les incursions qui sont arrêtées en arrière par des troupes mobiles. Quelques expéditions de représailles en avant |
Centralisé 325-364/394-395, Décentralisé 364-394. Un empereur en Occident et en Orient |
Bas-Empire - Patriciat (Occident) 395-476 |
Régionale: des peuples fédérés sont installés aux frontières ou à l’intérieur de l’Empire. Un cordon de gardes-frontières subsiste. Des milices d’autodéfenses se créent. Un patrice rassemble localement fédérés, mercenaires et troupes d’élite. |
Décentralisé: En Occident, un empereur et des régions sous contrôle de peuples fédérés. En Orient, un empereur. |